31/07/2012
Raïs Lhaj Belaïd |
Originaire du Souss le chanteur pratiquait l´Amarg, une sorte de poésie populaire où la mélancolie, l´amour et la foi se trouvaient confrontés au quotidien. Cet expression était collective. Ces formes poétiques et musicales prennent leur source dans la culture Amazigh. Haj Belaïd a suivi une instruction spirituelle dans le sanctuaire du saint patron des poètes Sidi Ahmed Ou Moussa. Depuis le Sultan Mohamed V et le maréchal Lyautey en ont fait le barde (Rways) qui les accompagnait dans leurs cérémonies les plus officielles.
Les instruments utilisés sont le ribab, violon à une corde qui joue le même rôle responsif que les choeurs de femmes ou de filles, le lothar et la flute en roseau. Il s´agissait de véritables orchestres. On y pratiquait des danses aux motifs savants. Le mariage et d´autres cérémonies religieuses fournissaient le prétexte pour diffuser la poésie et la musique. La halka était l´endroit réservé sur la place publique à côté des souks pour constituer une véritable école en plein air. La transmission de l´Amarg y est ainsi assurée. La place Jamaâ Lafna à Marrakech en est un exemple illustre. Tiznit aussi a retrouvé cette place poétique et musicale si chère à Lhaj Belaïd. Les Rways y perpétuent encore aujourd´hui cette poésie musicale où des voix sont toujours là pour répondre. Le Maroc tient là une de ses cultures les plus authentiques.
Biographie de Raïs Lhaj Belaïd
14/07/2012
13/07/2012
Inscription à :
Articles
(
Atom
)